Prévoir l'imprévisible...

Vous vous souvenez probablement très bien de l'instant ou Neil Amstrong posa les pieds sur la lune pour la première fois le 21 juillet 1969, de l'assasinat de Kenedy en 1963 ou de John Lennon en 1980. Je suis bien-sûr trop jeune pour avoir eu connaissance de ces évennements, mais je me souviendrai au moins du 11 septembre 2001.

Il y a déjà 5 ans, les États-Unis connaissaient un pénible épisode de leur histoire et l'Amérique devenaient tout à coup plus vulnérable. Longtemps on s'est cru à l'abris de tout, ce jour est venu nous donner la preuve du contraire.

Ce 11 septembre 2001 je l'ai passé au travail, mais vous vous doutez bien que j'ai pas travaillé très fort ce jour là. En fait, j'étais à cet époque technicien dans un département d'infographie. l'infographie, ca devient très superficiel voir impertinent pendant des évennements comme ceux-là. Comme j'étais le seul dans mon département à avoir une télé dans son bureau, tous les employés du secteur se sont ramassés dans mon coin et on a regardé les tours flamber puis s'écrouler en direct et en reprise non sans un pincement au coeur et un brin d'incrédulité. Peu productive cette journée, personne n'avait la tête a travailler.

Ce jour et ceux qui ont suivis à Radio-Canada n'ont pas été de tout repos. La programmation régulière a bien-sûr été chambardée par les évennements faisant place à une suite d'émission spéciales. C'était du sérieux, tellement sérieux que je me souvient d'avoir vu Bernard Derome en direct à la télé en fin d'après-midi. À cette époque, quand on sortait Bernard c'était pour du sérieux. Comme personne n'avait vu venir cet attentat, le secteur des nouvelles n'était pas nécessairement très bien préparé. Qu'à cela ne tienne, durant les jours suivant le 11 septembre, à la demande du service de l'information, notre département s'est mis à la production d'une infographie d'ouverture. Cette infographie visait à amorcer une éventuelle émission spéciale en cas d'autres attentats ou d'une guerre soudaine. Il fallait être pret pour le prochain évennement choc. Le concept était plutôt simple, mais loins d'être apaisant; une terre en 3D dont les continents donnent l'impression d'être en feu joint un titre accrocheur: Le monde en crise! Après 3 ou 4 jours de dur labeur, nous étions maintenant pret à entrer en onde à la minute d'un nouveau chapitre dramatique. L'éventualité d'une suite catastrophique n'était rien de bien rassurant, heureusement nos appréhensions ne se sont pas concrétisées et aucune guerre mondiale n'a suivi cette triste semaine d'automne. Tout n'est pas perdu, depuis cette semaine-là il y a quelque part à Radio-Canada une infographie d'ouverture réservée et prete à entrer en onde dès les premières minutes d'une prochaine attaque démesurée ou d'une crise mondiale majeure! Rassurant non?

5 ans plus tard, la ville de New York porte encore les cicatrices évidentes de cet attentat de grande envergure. Le site du World Trade Center porte toujours le nom de Ground Zero et un édifice à proximité est en cours de destruction, il est irrécupérable.


Cet édifice drapé de noir est en cours de démolition, sa structure a trop été endommagé par l'écroulement des tours jumelles.


Les dommages sont évidents, même 5 ans plus tard!


A proximité de ces deux édifices, se dressaient les tours du World Trade Center. Étrange impression, un espace vide si grand dans un coin de Manhattan si bondé.


Voici donc ce qu'on appel Ground Zero. La construction d'un prochain complexe est débutés, sur cette photo vous pouvez déjà appercevoir les couloir des métros qui feront un arrêt dans le futur édifice.


Autour du site, prend place une exposition de photos. Un saisisant hommage aux nombreux bénévoles et secouristes de même qu'au courage des New Yorkais


Ce monument était dans un parc situé directement entre les 2 tours jumelles. Il a été retrouvé sous les décombres, amoché mais pas autant qu'on aurait pu le croire. Il sera intégré à un memorial dans le futur site du World Trade Center.