Maudit rêve...

Déjà 3 mois que rien ne bouge sur mon blogue. Il faut dire qu'il est, par moment, difficile de mettre mettre du nouveau sur ce site. Depuis un petit moment, mon quotidien se résume pas mal au travail et à la routine. Maintenant qu'Enquête n'est plus en ondes (ou presque) et que le stress des coupes à Radio-Canada se disperse, je peux mieux profiter de mes temps libres et donc faire un petit tour par ici pour vous raconter mes péripéties.

La semaine dernière, j'ai fait un cauchemar (note à moi même; ne plus manger une barre tendre, un sac de chips, deux verres de coke et un bol de Jelly Beans avant d'aller au lit). J'ai rêvé qu'on ramenait Enquête pour une semaine encore dans des conditions de travail extrêmes. Dans mon rêve, j'avais moins de trois jours pour monter l'émission en question (en temps normal, il faut une semaine). J'avais tellement une drôle d'impression après avoir fait ce rêve que je l'ai raconté à l'équipe d'Enquête le jour suivant. Quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'on ramenait bel et bien l'émission pour un soir seulement ce mercredi, à 19h30, et que j'aurais cinq grosses heures pour monter la chose. Si je croyais avoir frôlé la catastrophe dans mon rêve, je n'avais encore rien vu.

Depuis deux jours, j'ai peine à ne pas penser à ça. J'essaie de voir comment arriver à livrer le travail aussi rapidement. Je tente de prévoir d'éventuels bogues qui pourraient se pointer au mauvais moment et nous compliquer la vie, de voir comment on peut prendre un peu d'avance. Si sur les plans ça semble réalisable de justesse, dans la réalité, il peut en être autrement. Selon mes calculs, les chances sont grandes de ne pas voir cette émission-là en ondes au moment prévu. Soyez donc au poste ce mercredi, 8 avril, à 19h30 à Radio-Canada. Si vous voyez un documentaire sur les castors ou l'Arctique, c'est que j'aurai échoué. À l'inverse, vous devriez voir une entrevue exclusive d'Alain Gravel avec une personnalité qui a, ces dernières semaines, semé la controverse au Québec.

Parfois les rêves et la réalité se confondent. Note à moi-même: il serait préférable de rêver à des choses le fun la prochaine fois...